Carnoux citoyenne, écologiste et solidaire

La transparence et la vie municipale
vécue par des élus et un collectif citoyen 
à Carnoux-en-Provence (13)

Blog d'action municipale

29/12/2020

Est de la Métropole  : un rebond avant Noël d'abord dû à l'augmentation du nombre de tests

Après une vacance de quelques jours, les chiffres viennent d'être réactualisés par les autorités de santé. Pour toutes les communes de l'Est de la métropole, la tendance a été au rebond juste avant Noël. Avec 20 cas positifs hebdomadaires, Carnoux revient à la moitié du pic de début novembre (dit de la "deuxième vague").

 

Ce nombre de cas positifs est cependant à relativiser puisque le nombre de tests a augmenté de plus de moitié à l'approche de Noël. Mais il signifie aussi que tous les cas positifs étaient loin d'être détectés avant. Avec le recul, on comprend que les spécialistes aient tenté d'expliquer que l'une des mesures à prendre aurait été de tester massivement, voir significativement toute la population afin de pouvoir organiser des isolements adaptés.

En fait, le taux de positivité reste constant :  le nombre de cas positifs n'est pour l'instant pas dû à une flambée de contamination, mais surtout lié au fait que l'on teste un plus grand nombre de personnes.

 

Ces statistiques sont antérieures au réveillon de Noël. Espérons simplement qu'elles ne montreront pas, dans quelques jours une augmentation de la maladie. Pour l'instant elles ne reflètent que la ruée vers les tests avant Noël. Pour l'effet des éventuels clusters familiaux de Noël, il faudra attendre…

22/12/2020

Etude de l'agence d'urbanisme de l'agglomération marseillaise :

 la nécessité de verdir le coeur de nos villes

Ville végétale, ville désirable

 

La nature constitue un élément clé du cadre de vie de la Métropole Aix-Marseille-Provence. Du fait de l’imbrication très forte entre les espaces naturels et urbains, la trame végétale métropolitaine revête de multiples aspects. Du simple arbre d’alignement aux grands espaces naturels, cette diversité naturelle procure de nombreux services : attractivité, résilience, santé, bien-être, biodiversité… Elle s’impose comme une dimension essentielle de l’urbanisme et de l’aménagement et mérite d’être conforté. Donner plus de place à la nature s’affirme donc comme un enjeu majeur dans la fabrique de la ville. La crise sanitaire et les derniers épisodes caniculaires ravivent d’autant plus le besoin d’accès à des lieux agréables, frais et végétalisés près de chez soi. En explorant l’une de ses facettes -celle de la nature dans la ville constituée- l’Agam s’interroge sur la manière de planifier et tirer parti d’un matériau « vivant » en ville. Cette première approche analyse les accélérateurs au développement de la nature en ville avant de défricher les différentes formes de végétalisation en ville pour battre en brèche ses idées reçues.

16/12/2020

Marseille : concrétiser maintenant le renouveau citoyen

Photo Marsactu

L'élection de Michèle Rubirola en juillet dernier a suscité un grand espoir, celle d'une expérience inédite à Marseille, mêlant engagement politique et implication des citoyens. Le Printemps Marseillais a été porté par cet élan : l'émergence d'une citoyenneté portée par des collectifs et de simples citadins souhaitant s'impliquer dans le renouveau de leur ville, sur fond de rupture avec une classe politique inefficace, clientéliste, trop impliquée dans de multiples "affaires". L'élection municipale a suscité un intérêt national. Marseille devenait une terre d'innovation sociale et politique.

 

Il ne faudrait pas que la démission de la Maire brouille ce signal. Au-delà de cette décision, prise en petit comité, c'est sur le développement et la réussite de toute cette dynamique de renouveau que doit porter l'attention de tous ceux qui sont attachés au renouvellement des pratiques politiques. L'implication des Marseillais est indispensable à cet aggiornamento, qui ne doit pas être que de façade. Le succès des politiques publiques dépend aujourd'hui autant des habitants que des élus. Les citoyens peuvent inventer, proposer, participer, agir et contrôler. A Marseille, qui concentre les inégalités, le chômage, la pauvreté, les écoles délabrées, l'habitat insalubre, ce besoin est encore plus manifeste. Plus qu'ailleurs, le développement ambitieux de la démocratie participative est ici nécessaire. Des initiatives concrètes sont indispensables.

 

Le Printemps Marseillais doit allier l'efficacité politique et la citoyenneté. Au-delà du difficile message politique d'un changement d'attelage, il lui faut maintenant beaucoup plus solliciter, entendre, mobiliser et impliquer collectivement et individuellement les Marseillais. Cela nécessite sans doute une grande créativité. Mais la politique ne se joue pas en vase clos. C'est l'affaire de tous.

 

Jacques Boulesteix    16/12/2020

09/12/2020

Point No 7 : Moins de cas positifs mais moins de tests, qu'en penser ?

Clairement, le nombre de cas testés positifs est en baisse dans la métropole marseillaise comme partout en France. Mais tout ceci est à relativiser :

 

1) le nombre de tests de dépistage virologiques du Covid-19 réalisés en France baisse fortement pour la deuxième semaine consécutive, selon des données officielles, alors que les autorités sanitaires assurent que le "pic" de la deuxième vague est désormais passé.

 

Entre le 16 et le 22 novembre, environ 1,4 million de de tests virologiques (RT-PCR) ont été effectués, contre 1,8 million la semaine précédente et 2,3 millions début novembre, indique la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees). "Dans un contexte de confinement, en l’espace de deux semaines, la baisse constatée s’élève à 900.000, et le nombre de tests revient au niveau observé à la mi-octobre, ou encore à la fin septembre", souligne ce service dépendant du ministère de la Santé.

 

C'est vrai également pour les Bouches-du-Rhône où en un mois, le nombre de tests a diminué. Il y a un mois (semaine 44), et pour 100 000 habitants, nous constations 4700 tests par semaine avec un taux de positivité de 13 % et donc un taux d'incidence de 600. Pour la semaine 48, le nombre de tests est de 2700 pour un taux de positivité de 5 %, menant à un taux d'incidence (cas positifs) de 130 pour 100 000 habitants. Si le nombre de tests avait été le même, le nombre de cas positifs aurait été de 228. La baisse des cas recensés est donc réelle, mais surévaluée.
 

2) Un changement majeur a été introduit depuis le 8 décembre dans les statistiques : en plus des résultats des tests virologiques, ceux des tests antigéniques entrent dans la production des indicateurs épidémiologiques nationaux et territoriaux (taux d’incidence, taux de positivité et taux de dépistage).

 

La nouvelle définition définit le nombre de patients testés comme le nombre de patients testés pendant la période d’étude (7 jours glissants par exemple) qui n‘ont jamais été testés positifs auparavant. Si un patient n’a jamais été testé positif avant la période considérée et a plusieurs tests au cours de la période d’étude, le patient ne compte qu’une seule fois au cours de cette période. S’il a plusieurs tests négatifs durant cette période, il compte une seule fois et s’il a au moins un test positif, il compte une seule fois et une seule fois.Cette nouvelle définition permet d’inclure à nouveau sur la période d’étude donnée, une personne qui aurait eu un ou des tests négatifs sur les périodes précédentes, d’où l’impact sur le taux de positivité et le taux de dépistage.

 

 

De fait, le nombre de cas positifs recencés cette dernière semaine dans les communes de l'est de Marseille s'avère en baisse et revenu à son niveau d'avant la seconde vague. Espérons simplement qu'il ne s'agit pas d'un effet statistique...

03/12/2020

Le Covid19 a touché plus de 50 % des entreprises locales, surtout les entreprises de moins de 10 salariés.

25 000 emplois seraient perdus dans la métropole

L'enquête trimestrielle menée par la Chambre de Commerce et d'Industrie Aix-Marseille-Provence donne quelques inquiétudes au sujet de la santé économique des entreprises du territoire métropolitain. Les entreprises sont fragilisées par le Covid19. La situation a continué à se dégrader.

 

50 % des entreprises ont subi une baisse d'activités après février 2020, en particulier les établissements de moins de 10 salariés. Le secteur le plus touché est celui des hôtels, cafés et restaurants. 78 % d'entre eux sont impactés, contre 38% pour les commerces de détail.

 

Même si l'activité économique a enregistré un léger rebond par rapport au premier confinement, seules 6 entreprises sur 10 ont aujourd'hui un niveau d'activité "normal".

Source : CCIAMP

Parallèlement, selon la note de conjoncture plublée par l'INSEE en octobre, Environ 840 000 emplois, dont près de 730 000 emplois salariés, seraient perdus en 2020, soit 25000 dans la métropole Aix-Marseille et quelques dizaines à Carnoux.

 

Le taux de chômage bondirait dès le troisième trimestre et atteindrait 9,7 % en fin d’année. Ce scenario est certainement optimiste car il suppose qu' "au quatrième trimestre, les services les plus affectés (hôtellerie-restauration, services de transport, activités récréatives et de loisirs) reviendraient, après une embellie durant l’été, à leur niveau d’activité de juin dernier" et que "l’investissement resterait à un niveau proche de celui du troisième trimestre", ce qui est fort incertain..

26/11/2020

Vers la fin de la vague...

Le cas positifs baissent, mais les décès restent encore élevés

Dans le bassin Est de la Métropole, le nombre de cas positifs est presque revenu au niveau de début octobre, avant la 2e vague. 3 cas positifs par jour à Carnoux qui reste néanmoins dans une tranche légèrement supérieure à ses voisins et à la métropole. Cassis est la commune affichant le moins de cas.

 

Cependant le nombre de décès reste bien supérieur à ce qu'il était en avril.

 

Les taux locaux de positivité sont en baisse dans toutes les classes d'âge, sauf pour les moins de 20 ans, pour lesquels ce taux reste stable.

On constate aussi un excès de mortalité de 34 % qui touche principalement les personnes de plus de 75 ans. Selon l'Agence Régionale de Santé (ARS PACA), il n'est pas possible à ce stade d'estimer la part attribuable au Covid19 dans la hausse observée.