Carnoux citoyenne, écologiste et solidaire

La transparence et la vie municipale
vécue par des élus et un collectif citoyen 
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03/10/2020

Carnoux : les "navettes" domicile-travail toujours plus nombreuses

L'INSEE PACA vient de publier en septembre 2020 des informations très intéressantes sur les déplacements domicile-travail, qui représentent 46 % de tous les déplacements dans la métropole.

 

800 Carnussiens se déplacent chaque jour à Marseille pour leur travail

Ces "navettes" domicile-travail concernent plus de 2000 Carnussiens sur les 2800 actifs répertoriés. Environ 36 % des déplacements pour aller travailler se font à l'intérieur de la commune, 40 % avec Marseille, 18 % avec la zone d'Aubagne et 6 % avec d'autres bassins d'emplois qui ne sont pas détaillés.

Comme à Roquefort-la-Bédoule, seul un habitant sur trois exerce une activité professionnelle dans sa commune de résidence. Cassis semble bénéficier d'une économie locale plus active puisque 6 habitants actifs sur 10 y ont un travail.

Toujours selon l'INSEE, 85 % des déplacements domicile-travail se font en voiture et les déplacements Carnoux-Marseille ont augmenté en 12 ans de 10 %, que l'on retrouve bien évidemment sur les autoroutes ou les transports ferroviaires.

 

Le PDU n'a pas fixé d'objectifs à l'inflexion de la croissance des déplacements

Le Plan de Déplacements Urbains (PDU) métropolitain ne s'est pas fixé d'objectifs pour diminuer le nombre global de déplacements, ce qui est regrettable. Il n'a établi qu'un scenario sur un rééquilibrage de la répartition des modes de transport, la voiture passant 54% à 45 % entre 2017 et 2030 et la pratique du vélo étant multipliée par 5 (c'est vrai que le vélo est encore peu répandu ici, si on compare aux agglomérations strasbourgeoise ou bordelaise). Ainsi la croissance de la circulation routière est estimée, sur la même période, à + 7%, ce qui correspond à la croissance démographique attendue puisque le nombre de déplacements par personne restera stable (3,5 par jour).

 

Limiter les déplacements subis et mutualiser ceux qui peuvent l'être

Il est pourtant indispensable de commencer à limiter les déplacements subis et mutualiser ceux qui peuvent l'être. L'espace et le temps des déplacements journaliers ne peux croître indéfiniment. Quelques pistes ont été souvent avancées :

  • offre de logements public ou privé en meilleure adéquation avec les zones d'activité

  • facilité de recrutement des conjoints sur une même zone économique

  • limitation de l'étalement urbain

  • recours plus important aux transmissions haut débit (consultations diverses, télétravail, …)

  • plans de mobilité d’entreprises

  • limitation par la règlementation du recours au travail fractionné (ex: 2h le matin, 3h le soir)

  • développement des services publics sur les lieux de travail

  • crèches et conciergeries sur les lieux de travail

  • covoiturage

  • pedibus pour se rendre à l'école

  • livraisons groupées à domicile

  • etc…

 

Car la rupture passe aussi bien par la diminution des déplacements subis journaliers que par la seule diminution du tout automobile. Nous plaidons pour un accompagnement du PDU par des politiques publiques et d'entreprises qui aillent bien au-delà du simple volet des déplacements et des transports. Dans la métropole Aix-Marseille, comme ailleurs, l'aménagement du territoire, les conditions de travail et l'aide à l'émergence de nouveaux comportements sociaux sont la clé d'une véritable mobilité durable.

Une autre manière de voir : Christophe Deroubaix décrypte les élections présidentielles américaines (presidentiellesamericaines.com)

Christophe Deroubaix, correspondant de l’Humanité à Marseille, suit l’actualité américaine depuis près de vingt-cinq ans. Il tient un blog où il commente régulièrement les élections américaines avec un regard différent.

 

Il est l’auteur de « L’Amérique qui vient » (éditions de l’atelier, 2016) qui se penche sur le pays jeune, multicolore et progressiste qui émerge et qui est en train de bouleverser la société américaine comme sa vie politique et de « Millennials, la génération qui secoue l’Amérique » (éditions de l’atelier 2019) qui se penche sur l’impact sociétal et politique de la jeunesse.

 

En 2012, il avait publié un « Dictionnaire presque optimiste des Etats-Unis » (septembre 2012) dans lequel il s’attachait à déconstruire quelques clichés, stéréotypes et mythes sur les Etats-Unis et dans lequel il faisait sienne la thèse de Paul Krugman, prix Nobel d’économie, qui estime que les Etats-Unis sont prêts pour un « nouveau New Deal ».

Roquefort-la-Bédoule : le Carrefour Citoyen réactualise son site internet (http://carcito-rlb.fr)

L'association Carrefour Citoyen qui existe depuis 2014 à Roquefort-la-Bédoule, vient de réactualiser son site internet.

 

Le Carrefour Citoyen promeut des activités à caractère culturel et social à Roquefort-la-Bédoule, soutient des contributions citoyennes à la vie locale ainsi que l’esprit de solidarité et d’entraide. Elle poursuit plusieurs objectifs :

  • Développer, promouvoir, favoriser des activités à caractère culturel et social permettant la participation de tous
  • Inciter les citoyens à contribuer à la vie locale et aux décisions publiques
  • Renforcer les échanges avec les habitants, l’esprit de solidarité, de compréhension mutuelle et d’entraide.

Rapport de 5 associations SOS Solidarités, Forum Réfugiés, France Terre d'Asile, la Cimade et Solidarité Mayotte

Dans leur rapport 2019 rendu public le 22 septembre 2020, ASSFAM-Groupe SOS Solidarités, France terre d’asile, Forum Réfugiés-Cosi, La Cimade et Solidarité Mayotte mettent en lumière une réalité alarmante dans les centres et locaux de rétention où elles interviennent. Ce rapport téléchargeable ici réunit des chiffres, des analyses et des fiches sur chaque centre de rétention en France métropolitaine (et donc Marseille) et en outre-mer.

 

La politique de l’administration s’inscrit dans une volonté d’enfermer toujours plus et toujours plus longtemps. Les deux lois adoptées en 2018 ont permis d’étendre le champ des personnes pouvant être enfermées, notamment avec la possibilité d’enfermer les personnes « dublinées » avant l’accord de l’État membre responsable, et allonge la durée légale de rétention à 90 jours.